240821 - MUS QZD - SCHENCK - L'ÉCHO DU DANUBE - SOFIA DINIZ, TORBEN KLAES, FERNANDO MIGUEL JALÔTO

 

	240821 - MUS QZD - SCHENCK - L'ÉCHO DU DANUBE - SOFIA DINIZ, TORBEN KLAES, FERNANDO MIGUEL JALÔTO
		JOHANN SCHENCK 1660- CA 1712 « L'Échu du Danube, op. 9 » Sofia Diniz, Torben Klaes (violes de gambe), Fernando Miguel Jalôto (clavecin). Challenge (2CD). TECHNIQUE : 3,5/5 SCHENCK – L'Écho du Danube
	Né à Amsterdam, Johann Schenck passa l'essentiel de sa carrière à la cour du Prince-Électeur du Palatinat, à Düsseldorf. C'est là qu'il publie, vers 1704, six sonates pour viole de gambe, tantôt seule (n° 5 et 3), tantôt avec continuo (facultatif pour les n°3 et 4, ici réduit au clavecin), et toutes réunies sous le titre L'Écho du Danube. Éléments français (la noble Sarabande de la n°3, par exemple) et italiens s'y mêlent pour dessiner un paysage contrasté à la richesse mélodique constante. La Sonate n°2, peut-être la plus achevée, renferme ainsi deux adagios, une gigue très italianisante et une Courante à la fois nostalgique et passionnée. C'est la première fois que le recueil est enregistrée dans son intégralité. Avec sa longueur d'archet, sa capacité à insuffler de l'ampleur aux différentes sections, Sofia Diniz excelle à restituer les émotions des pièces lentes, comme dans l'Adagio de la n°6 ou l'Aria Largo de la n°5. Sans doute pourrait-on souhaiter plus d'allant lorsque le tempo s'accélère (Prestissimo de la n°4), de rebond dans certaines danses (gavottes de la n°3). Soutenue par deux partenaires au style impeccable (saluons en particulier la finesse et la précision du claveciniste Fernando Miguel Jalôto), la violiste ne parvient pas toujours à dissiper l'impression routinière émanant de certaines danses. Jean-Christophe Pucek