240605 - CIN FIL - ARTE - « LE PROCÈS » - D'ORSON WELLES

 

	240605 - CIN FIL - ARTE - « LE PROCÈS » - D'ORSON WELLES
		« LE PROCÈS » d'ORSON WELLES Adaptation du roman de FRANZ KAFKA 1962 – Allemagne, France Italie avec Anthony Perkins, Romy Schneider, Jeanne Moreau, Arnoldo Foà, Madeleine Robinson, Orson Welles, Elsa Martinelli 1 h 45
	Arrêté, Joseph K. plonge dans l’univers cauchemardesque de l’administration... Entouré d'Anthony Perkins, Jeanne Moreau et Romy Schneider, Orson Welles transpose magistralement un roman phare de Franz Kafka. Joseph K. est un petit fonctionnaire anodin. Vaniteux et sûr de son bon droit, il poursuit une existence toute tracée dans un service où il a de bons espoirs de promotion. Un matin, cette tranquillité vire au cauchemar : des individus pénètrent dans sa chambre, lui posent des questions, le harcèlent. Ce sont des policiers. K. est en état d’arrestation. Pourquoi ? Personne ne lui donne de raison. Il se lance donc dans sa propre enquête. C’est le début d’un engrenage implacable… Welles kafkaïen Le génie visionnaire d’Orson Welles est d’avoir fait du Procès de Kafka, roman posthume paru en 1925, celui de notre époque. Lors de sa rédaction en 1914, l’écrivain a eu l’intuition des systèmes totalitaires. Cinquante ans plus tard, le cinéaste y substitue une critique de la modernité. Ses images ont conservé toute leur charge oppressante : rangées de dactylos à perte de vue dans un hall gigantesque, travellings glaçants dans de grands ensembles sordides, labyrinthe chaotique de l’administration judiciaire. Le procès est un film phare. Il n’est pas étonnant qu’il soit l’œuvre d’un cinéaste qui a souffert des règles imposées par le cinéma. Orson Welles ne serait-il pas lui-même un personnage kafkaïen ?