240425 - MUS QZD - VON SUPPÉ - FANTASIA SYMPHONIQUE. OUVERTURES et LE RETOUR DU MARIN - TONKÜNSLTER-ORCHESTER, OLA RUDNER
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240425 - MUS QZD - VON SUPPÉ - FANTASIA SYMPHONIQUE. OUVERTURES et LE RETOUR DU MARIN - TONKÜNSLTER-ORCHESTER, OLA RUDNER
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FRANZ VON SUPPÉ 1819-1895 « Fantaisie symphonique, Ouvertures & Préludes » Tonkünstler-Orchester, Ola Rudler Naxos. TECHNIQUE : 3/5 VON SUPPÉ – Fantasia symphonica VON SUPPÉ – Ouvertures VON SUPPÉ – Le Retour du marin
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Dans sa série d'œuvres de Suppé inédites au disque, Naxos exhume une symphonie réputée perdue, dont le chef Ola Rudler e retrouvé le manuscrit dans les archives de Vienne. Les quatre mouvements de cette Fantasia symphonica (1859, une trentaine de minutes) sont imprégnés par l'univers théâtral. Le brio du premier a tout d'une Ouverture d'opéra dans la lignée de Lortzing ou Nicolai, le scherzo ne déparerait pas dans un ballet, quand l'éclat du finale (avec pompe cuivrée et section fuguée) paraît un peu longuet, loin du charme délicat mais tenace de l'andante : la touche italienne (passent les ombres de Paisiello, Rossini, Donizetti) s'y mêle à l'héritage de Haydn ou Schubert. Autre inédit, une Ouverture-prélude de circonstance pour le Carltheater (1893) navigue entre Rossini et Offenbach mais affirme surtout l'intervention mobile de Suppé dans une écriture séquencée, conclue pianissimo. Ancré en Basse-Autriche, le Tonkünstler-Orchester montre sous la conduite de Rudler une musicalité mesurée mais sensible, un équilibre dans l'euphorie, qui font cependant désirer plus de délié, d'élégance, de feu parfois. Dès lors, les Ouvertures de Poètes et Paysans (hautbois solo prosaïque) ou de Matin, midi et soir à Vienne ne sauraient rivaliser avec les références discographiques, de Paray à Karajan - les deux fragments du Retour du marin (opéra enregistré chez CPO, cf. n°663) restent anecdotiques. Mais l'intérêt des inédits suffit à recommander un album qui éclaire la séduction syncrétique de Suppé et la complexité que recèle l'étiquette sommaire du « style viennois ». Jean-Philippe Grosperrin
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