240131 - CIN FIL - ARTE - « JUST A KISS » - DE KEN LOACH

 





240131 - CIN FIL - ARTE - « JUST A KISS » - DE KEN LOACH








« JUST A KISS »



de KEN LOACH



2004 – Royaume-Uni, Italie, Espagne


avec Atta Yaqub, Eva Birthistle, Ahmad Riaz, Shamshad Akhtar, Shabana Akther Bakhsh, Chizala Avan



1 h 41



Romance









Il est brun, musulman, tendre et séduisant. Elle est blonde, catholique et pétillante. Ken Loach s'offre une échappée romantique avec cette idylle dans l'Écosse de l'après-11-Septembre.

D'origine pakistanaise, Casim est DJ dans une discothèque de Glasgow. Ses parents, aimants mais très attachés aux traditions, ont de longue date planifié son mariage avec Jasmine, une cousin vivant au Pakistan. En allant chercher sa sœur cadette Tahara, lycéenne dans un établissement catholique de la ville, Casim fait la connaissance de Roisin, une jeune enseignante. Entre le musulman et la catholique, c'est le coup de foudre. Mais très vite, les amoureux sont confrontés aux préjugés des uns et à l'intolérance des autres.


Amours et feintes


Pour l'engagé Ken Loach,
Just a kiss est une réponse au fort sentiment antimusulman qui s'est développé après le 11 septembre 2001 dans le monde anglo-saxon. Avec cette romance sur fond de communautarisme et de question identitaire, le réalisateur amène une touche de légèreté inhabituelle dans son cinéma social et politique. Après My Name is Joe (1998) et Sweet Sixteen (2002), il revient en Écosse pour filmer cette fois le milieu de la petite bourgeoisie de Glasgow, qu'elle soit blanche ou pakistanaise. Roméo et Juliette d'aujourd'hui, Casim et Roisin affrontent l'un une famille cramponnée à ses traditions, l'autre des employeurs qui entendent régenter sa vie privée selon des préceptes religieux d'un autre âge. Blesser ses proches, se brouiller avec sa famille ou perdre son emploi, telles sont les épreuves qui attendent ce couple mixte. Les membres de la famille Khan sont néanmoins vus avec empathie, tout comme le directeur de l'école où Roisin enseigne la musique, sans caricature ni manichéisme. Reste une séquence avec un prêtre rigoriste et méprisant, qui prouve que Ken Loach n'a rien perdu de son sens de la révolte, même s'il s'accorde ici des plages de douceur et de sensualité.




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